mardi 14 avril 2015

L'importance d'un réseau

Ceux qui m'entourent le savent... la découverte de Twitter, il y a deux ans, a changé ma vie !  Surtout professionnelle.  J'y fait une foule d'apprentissages quotidiennement grâce au réseau que je m'y suis bâti.  Et qui s'élargit sans cesse.  Je me plaît à dire que ce réseau est pour moi comme une vaste salle d'enseignants et les échanges que j'y faits sont tellement riches et motivants!  J'y côtoie des gens passionnés qui ont, comme motivation première, la volonté de faire une différence dans la vie des jeunes.  La beauté d'un réseau comme Twitter, c'est qu'on peut y suivre les gens qui ont les mêmes intérêts que nous.  Et c'est ainsi que l'on peut échanger des trucs, des documents, des conseils sur les sujets qui nous préoccupent.

Depuis quelques années, je m'intéresse à l'intégration des TIC en classe afin que les élèves se retrouvent dans les activités que je leur propose.  Ils baignent depuis qu'ils sont petits dans un monde où les technologies sont omniprésentes.  Pour que les apprentissages qu'ils font soient signifiants, il faut, selon moi, essayer le plus possible de se coller à leur réalité.  Or, il s'avère que la réalité scolaire, actuellement, est souvent à l'opposé de la réalité personnelle des élèves.  Et c'est ce qui fait, à mon avis, que ceux-ci sont de moins en moins engagés dans leurs apprentissages. Oui, les jeunes ont changé.  Et les modes d'apprentissage ne sont plus les mêmes, même si on prétend parfois le contraire.  Si moi, en tant qu'adulte et enseignante, je peux apprendre autrement qu'en m'asseyant à écouter quelqu'un m'exposer quelque chose, il en est de même pour mes élèves.  Il ne faut pas balayer de la main ce qu'on fait dans nos classes, au contraire.  Mais il faut essayer d'adapter nos façons de faire et d'aller chercher un petit +.  Innover.  Améliorer.


Grâce à Twitter, j'ai maintenant un bon réseau de contacts qui me permet de questionner quand j'ai besoin, de demander des conseils sur des méthodes avant de les mettre à l'essai, de découvrir des applications technologiques (et il y en a une quantité phénoménale!), de partager des activités et documents que je faits.  On gagnerait tellement si nous partagions un peu plus ce que l'on fait. Parfois, on ne le fait pas parce que l'on croit que ce que l'on bâtit n'est pas assez bien. Parfois c'est parce que l'on veut garder pour soi ce qui nous a pris tellement de temps à élaborer...  Au début de ma carrière, je crois que c'est la deuxième raison qui faisait que je ne partageais qu'avec mes collègues très proches.  Maintenant,  c'est surtout la première raison qui fait que j'hésite parfois à partager des choses.  Mais je le fais de plus en plus. Je suis toujours contente de découvrir ce que les autres font. On peut ensuite adapter à notre réalité à nous, pour que ça nous ressemble davantage.  Il en est de même pour ceux à qui je partagerai mes activités.  En échangeant, nous pouvons sans cesse améliorer ce que l'on fait.  On obtient d'autres idées, d'autres points de vue.  Nos "créations" deviennent donc collectives et selon moi, beaucoup plus riches.


Voici une vidéo très intéressante à ce sujet que je vous invite à regarder:


Le réseautage- ChallengeU TV


Un petit tour sur Twitter ?

Facebook aussi a ses groupes de partage pour les enseignants.  En voici quelques uns:

Les TICen éducation

Enseignants et enseignantes du Québec
Les pédagogues

Et il y en a plusieurs autres....


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